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Ardèche : La famille s’agrandit au Château de la Selve. De nouvelles Amphores viennent rejoindre les premières et c’est certain, elles ne laisseront personne indifférent. 😉 
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Liban : Le Château Kefraya fait un détour par l’époque phénicienne…

REPORTAGE L’ORIENT LE JOUR

Ophélie JULIEN- LAFFERRIÈRE
01/09/2017

L’œnologue Fabrice Guiberteau tente, cet été, une nouvelle technique d’élevage du vin selon un protocole millénaire hérité des Phéniciens. Une première au Liban.

 

Au petit matin, dans l’ouest de la Békaa, l’équipe de Château Kefraya s’active minutieusement. Une journée décisive, en ce mois d’août, pour le domaine. Les vendanges s’accompagnent cette année d’une innovation : l’élevage d’une partie du vin de la récolte précédente se fera dans des amphores et non, comme il est d’usage, dans des fûts. Fondée en 1979 par Michel de Bustros à quelques kilomètres seulement du mythique temple de Bacchus à Baalbeck, ce sanctuaire viticole ne cesse d’innover.

Depuis qu’il a rejoint l’équipe en 2006, l’œnologue et directeur technique du domaine, Fabrice Guiberteau cherche notamment à retrouver ce qui faisait la spécificité du vin libanais durant l’époque phénicienne. Ce n’est pas un hasard si le domaine cherche à faire revivre une histoire viticole millénaire. Le pays du Cèdre fabrique du vin depuis la nuit des temps. « Le Liban appartient au premier monde viticole », explique Fabrice Guiberteau. « Il y a 4 000 ans, les Phéniciens ont été des pionniers dans la production et le commerce de vin dans l’ensemble de la Méditerranée. Cela grâce à l’amphore », poursuit-il.

Cette invention phénicienne permettait de transporter les liquides dans des jarres en argile plutôt que dans des tonneaux, alors que la région était en proie à un déboisement. Une pratique qui perdure sous les Romains, comme en témoignent les pressoirs et bacs de décantation qui subsistent au détour de Kefraya. « La tradition viticole s’est ensuite perdue sous l’occupation ottomane avant sa réintroduction par des jésuites venus d’Algérie en 1857 », raconte M. Guiberteau.

Tradition et modernité

Teinté de modernité, ce retour aux origines est le résultat de longues recherches. « J’avais eu l’occasion, au cours de mes voyages, de déguster quelques vins vieillis dans des amphores. J’ai trouvé cela intéressant, tant sur le plan des techniques utilisées que des saveurs », explique l’oenologue. Mais les contraintes liées au suivi font de cette démarche une approche encore marginale. Le remplissage des dix amphores de 320 litres chacune est une tâche très délicate. « C’est un procédé difficile. Il faut trouver le réglage exact. Les amphores ont toutes la même taille, mais des singularités différentes », confie-t-il à L’Orient-Le Jour. Si le matériel casse, c’est toute l’amphore qui sera perdue. Après deux vérifications pour s’assurer d’une totale étanchéité, la première amphore est finalement scellée. Soulagement et satisfaction pour toute l’équipe, en attendant les premiers tests gustatifs et scientifiques qui auront lieu dans moins d’un mois.

Château Kefraya introduit également dans son expérimentation des techniques de viticulture modernes. « Aujourd’hui, la définition du vin est complètement différente de l’époque antique », précise le directeur technique. Comme les Romains, les Phéniciens dégustaient un vin léger, aromatisé de plantes.

L’œnologue, lui, a décidé de se limiter à la fermentation et de ne rien ajouter au précieux liquide qui vieillira pendant 18 mois. La couleur du vin ne devrait pas changer, mais sa structure sera beaucoup plus fondue, selon les prévisions de l’œnologue. « Cela va apporter une signature particulière. Un vin qui n’est pas marqué par le goût du bois est forcément plus rond », précise-t-il.

Insatiable expérimentateur, l’œnologue travaille depuis plusieurs années sur la réintroduction de cépages autochtones. « Le Liban s’est imposé qualitativement sur les marchés mondiaux avec des cépages internationaux pour démontrer un savoir-faire des terroirs. Désormais, il faut aller encore plus loin et proposer des choses qui sortent des sentiers battus », conclut-il, enthousiaste.

Le doux chant du Cabernet Franc au Château de la Selve – Ardèche – France

https://oenotech-bordeaux.fr/wp-content/uploads/2018/10/RepostChâteauLaSelve.mov
Distillerie Marzadro – Nogaredo – Italie

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